Une équipe d’enseignants-chercheurs ont mis au point l’Overboat, un nouveau genre de bateau sur foils, entièrement électrique. Ils ont présenté leur premier modèle au salon nautique en décembre.

"Au départ, il y a eu le concours Hydrocontest, concours international dédié à l’efficience énergétique et maritime, par deux fois disputé, témoigne Laurent Latorre, enseignant-chercheur en MEA. Ensuite c’est Vincent Dufour, maitre de conférences à l’ISEM¹, qui a souhaité reformer l’équipe pour mener à bien ce projet."

Et l’ambition est grande : commercialiser des bateaux de loisir électriques sur foils, ces ailes sous-marines qui permettent de soulever la coque hors de l’eau sous la propulsion du bateau.

Le projet, mené depuis quatre ans, mobilise des étudiants dans le cadre de stages et de projets transversaux, mais aussi des compétences très pointues. La "dream-team" est composée de Lionel Lapierre (LIRMM²) pour l’automatique, Laurent Latorre (LIRMM²) pour l’électronique et l’assemblage, Loïc Daridon (LMGC³) pour la mécanique et l’hydrofoil, et Daniel Matt (IUT de Nîmes) pour la partie moteur électrique.

Enfin, l’Overboat, un bateau monoplace, très facile à prendre en main, a été présenté au salon nautique mi-décembre et de nombreuses personnalités, industrielles, sportives et politiques, sont venus l’admirer.

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En savoir plus

(1) ISEM : Institut Des Sciences De L'évolution De Montpellier
(2) LIRMM : Laboratoire d'Informatique, de Robotique et de Microélectronique de Montpellier
(3) LMGC : Laboratoire de Mécanique et Génie Civil

Le 14 mars, d’anciens diplômés de l’école sont venus à la rencontre des élèves-ingénieurs de 3^e année pour leur faire découvrir les carrières ouvertes une fois le diplôme d’ingénieur en poche.

Une trentaine de diplômés Polytech Montpellier aux profils variés – GBA, IG, MAT, MEA, MI et STE – ont répondu aux questions des étudiants de 3^e année sur leur quotidien d’ingénieur : journée-type, secteur d’activité, conditions de travail, évolution professionnelle…

Les étudiants avaient préparé leurs questions et ont mené les échanges sous forme de tables-rondes dans une ambiance décontractée et conviviale.

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La micro-brasserie made in Polytech a fait du chemin… La spécialité Mécanique et structures industrielles (MSI) a passé le relais à des étudiants des spécialités Génie biologique et agroalimentaire (GBA) et Microélectronique et automatique (MEA) pour améliorer le système.

Cette année, deux étudiants de 5^e année, Othmane Ouadi (MEA) et Thibault Dudouit (GBA) travaillent respectivement sur le développement du logiciel et les aspects hygiéniques et hydrauliques, afin de rendre opérationnelle cette micro-brasserie et pouvoir automatiser le procédé de fabrication du club Polybière.

L’objectif de ce Projet de Fin d'Etudes (PFE) est d’optimiser les cuves existantes – renforcer l’étanchéité des cuves, assurer l’hygiène grâce à une tuyauterie alimentaire, améliorer la production et la qualité de la bière – mais également d’en faire une installation polyvalente, le logiciel étant paramétré pour créer de nombreuses recettes.

Le pilote, semi industriel, est composé de quatre cuves (cuisson, houblonnage, fermentation et réfrigération).

"Pour ce qui est de l’hygiène, il faut analyser tout ce qui est en contact avec le produit, détaille Thibault Dudouit, prévoir aussi des matériaux résistants à la température et au nettoyage, en privilégiant par exemple le silicone."

"Quant à l’automatisation, cela concerne tous les capteurs installés sur les cuves, ajoute Othmane Ouadi, ainsi que le codage du processus et la création d’une interface facile à prendre en main par les utilisateurs."

De petites améliorations sont encore à prévoir, comme l’installation de capteurs de niveau, la sécurisation des résistances, la libération des vapeurs…

Le 26 février, Lola Guillot, doctorante en sciences politiques à AgroParisTech, a animé une conférence gesticulée originale, autour du thème de la méritocratie.

Parfois déroutante ou émouvante, la conférence a amené le public à s’interroger sur le processus de "réussite" avec en toile de fond une réflexion particulière sur l’égalité des chances, qui occupe aujourd’hui une place particulière dans la société.

Par des mises en situation théatralisées, et des récits d'anecdotes vécues, la conférencière a su interpeller la centaine de personnes réunies pour cet événement.

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