Polytech Montpellier Université de Montpellier

Polytech Montpellier mobilisée pour la bonne cause

Dimanche 25 mai, c’est une véritable marée humaine qui a envahi les rues de Montpellier à l’occasion de la 16e édition de la Montpellier Reine. Parmi les 11 000 participants réunis pour soutenir la lutte contre le cancer du sein, une équipe de 71 élèves, enseignants et personnels de Polytech Montpellier s’est élancée avec enthousiasme.

Vêtus de leurs t-shirts aux couleurs de l’école, nos ambassadeurs du jour ont pu témoigner d’un esprit collectif fort et d’un attachement sincère de l'école aux causes qui comptent.

Grâce à l’implication de tous les coureurs, 150 000 euros ont été récoltés pour accompagner les personnes atteintes de cancer du sein et soutenir la recherche.

Ambiance festive, moments de partage, et chaleur humaine étaient les mots d'ordre tout au long du parcours.

Rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine : plus motivés que jamais, nous serons de retour, unis, nombreux… et toujours en bleu !

 

Encore une édition réussie pour la conférence tech sous le signe du Cloud

Le 24 mai, la PolyCloud 2025 a réuni plus de 120 passionnés de technologie à Polytech Montpellier pour une journée intense autour du Cloud, du DevOps, de l’intelligence artificielle et de la cybersécurité. Organisée par une équipe d’étudiants de la spécialité DO (Développement informatique et exploitation Opérationnelle), cette conférence tech a su séduire par la qualité de son programme et la diversité de ses intervenants.

Au total, 15 conférences ont rythmé cette édition 2025. Les experts, issus d’horizons variés, ont proposé des présentations à la fois techniques, pédagogiques, accessibles et engagés. Tous ont partagé leurs connaissances et retours d’expérience avec énergie, auprès d'un public curieux et impliqué.

La conférence a été ouverte par Lionel Torres, directeur de l'école, qui a salué l’engagement et le professionnalisme de l’équipe étudiante en charge de l’événement. Ce soutien témoigne de la volonté de l’école d’encourager les projets concrets et professionnalisants portés par ses élèves.

Depuis novembre, l’équipe étudiante organisatrice a piloté le projet dans toutes ses dimensions : coordination logistique, communication, partenariats, recherche de financements, accueil des intervenants… Une aventure collective qui a permis de développer des compétences concrètes en gestion de projet, communication, travail en équipe et autonomie : "Cette expérience m’a permis de toucher à tous les aspects de l’organisation d’un événement tech, et m’a énormément appris sur le terrain. C’était aussi intense qu’enrichissant", témoigne Isalyne Llinares-Rames, l’une des élèves de l'équipe organisatrice.

Bravo à tous et merci aux nombreux partenaires : Atos, La Poste Groupe, Clever Cloud, Kaliop, Viveris, exFabrica, Nudibranches Technologies, THEREALM, Grafana Labs, ainsi qu’à l’Université de Montpellier.

Envie de revivre la journée ou de découvrir les conférences ? Les replays sont disponibles sur la chaîne YouTube de la Polycloud

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Ingénieure en devenir et artiste accomplie, une virtuose entre deux mondes

Soary Rakotoson jongle entre ses études et une passion exigeante. Élève en GBA, mais aussi violoniste de haut niveau, son histoire illustre parfaitement la complémentarité entre rigueur scientifique et discipline artistique.

Dès ses plus jeunes années, elle s’est investie pleinement dans l’apprentissage du violon, au point d’intégrer le Conservatoire Régional, atteignant ainsi le niveau le plus élevé avant le cursus professionnel. Après une année de licence en biologie à Paris, c’est grâce à sa grande sœur, également musicienne et diplômée de Polytech Sorbonne en 2024, qu’elle découvre le réseau Polytech. Inspirée par son parcours, Soary décide alors de préparer le concours Geipi-Polytech tout en validant son année et son Diplôme d'Études Musicales (DEM).

Toutefois, la pression devient trop forte, et elle met temporairement le violon de côté. Une pause qui lui fait prendre conscience que la musique lui manque profondément : "Il manquait quelque chose qui me faisait vibrer." Elle reprend alors son instrument avec encore plus de passion et opte pour un aménagement de son cycle en quatre ans, une possibilité offerte par l’école en partenariat avec la Cité des Arts : "Cet aménagement est tout à fait bénéfique : je m’éclate ! Et j’appréhende plus sereinement mon organisation et mon emploi du temps."

Son talent lui ouvre aujourd’hui les portes d’un projet prestigieux aux côtés de l’Orchestre National de Montpellier, où elle a interprété l'opéra Barbe-Bleue d’Offenbach fin avril. Un engagement exigeant, nécessitant trois heures de répétitions hebdomadaires en plus de ses sept heures de cours et de ses 1h30 de pratique quotidienne du violon.

Aujourd’hui, Soary est parfaitement intégrée à Montpellier et encourage les futurs artistes de haut niveau à se renseigner sur les aménagements possibles. Son conseil ? "Il faut bien s’organiser !" Une discipline qu’elle applique autant dans la musique que dans ses études : "La rigueur du violon m’aide pour les cours, ça me rend plus efficace et me donne une bonne méthode de travail. C’est vraiment stimulant de mener tous ces projets en parallèle !"

Et après Polytech ? Soary souhaite s’orienter vers un stage en laboratoire. Si le violon occupe une place essentielle dans sa vie, elle ne veut pas en faire son métier : "J'ai peur de perdre la passion si cela devient mon métier." Une philosophie qui lui permet de continuer à vibrer, tant dans les sciences que dans la musique.

Élève ingénieur et joueur professionnel chez les Vipers

À seulement 21 ans, Maxence Dedreux jongle entre sa passion pour le hockey sur glace et ses études. Un équilibre difficile à trouver, mais qu’il s’efforce de maintenir avec détermination.

Après une première année en PeiP à Polytech Angers, Maxence a rejoint Montpellier pour poursuivre sa formation. Un changement d’école vécu comme un défi : "Ce n’était pas évident, tout le monde se connaissait déjà et les matières étaient différentes. L’intégration a été compliquée."

Aujourd’hui joueur professionnel chez les Vipers de Montpellier, Maxence s’entraîne quotidiennement à la patinoire Végapolis, située à Odysseum. Entre séances intensives et matchs le week-end, il fait face à des exigences de plus en plus élevées : "Les coachs sont très stricts à ce niveau, il faut toujours être au top."

Conscient que la carrière d’un sportif de haut niveau est éphémère, Maxence sait qu’il doit assurer son avenir professionnel : "Une carrière de hockeyeur s’arrête autour de 30 ans, parfois un peu plus, mais il faut anticiper. C’est pourquoi je souhaiterais intégrer le département Mécanique et interactions pour la suite."

Pour lui, le sport et les études ne sont pas incompatibles, même si certains l’ont encouragé à choisir : "Beaucoup m’ont dit d’arrêter le hockey, car à ce niveau, c’est difficile de concilier les deux. Mais je suis déterminé à ne rien lâcher."

Une organisation rigoureuse qui représente un atout pour ses études : "Le hockey m’apporte de l’organisation, de la concentration, et surtout l’esprit d’équipe, ce qui est très utile pour les travaux en groupe."

Actuellement en D2 avec les Vipers, Maxence et son équipe sont qualifiés pour la demi-finale du Championnat de France. Une opportunité qu’il aborde sereinement et en gardant les pieds sur terre pour assurer son avenir professionnel dans l’ingénierie mécanique.