À seulement 21 ans, Maxence Dedreux jongle entre sa passion pour le hockey sur glace et ses études. Un équilibre difficile à trouver, mais qu’il s’efforce de maintenir avec détermination.
Après une première année en PeiP à Polytech Angers, Maxence a rejoint Montpellier pour poursuivre sa formation. Un changement d’école vécu comme un défi : "Ce n’était pas évident, tout le monde se connaissait déjà et les matières étaient différentes. L’intégration a été compliquée."
Aujourd’hui joueur professionnel chez les Vipers de Montpellier, Maxence s’entraîne quotidiennement à la patinoire Végapolis, située à Odysseum. Entre séances intensives et matchs le week-end, il fait face à des exigences de plus en plus élevées : "Les coachs sont très stricts à ce niveau, il faut toujours être au top."
Conscient que la carrière d’un sportif de haut niveau est éphémère, Maxence sait qu’il doit assurer son avenir professionnel : "Une carrière de hockeyeur s’arrête autour de 30 ans, parfois un peu plus, mais il faut anticiper. C’est pourquoi je souhaiterais intégrer le département Mécanique et interactions pour la suite."
Pour lui, le sport et les études ne sont pas incompatibles, même si certains l’ont encouragé à choisir : "Beaucoup m’ont dit d’arrêter le hockey, car à ce niveau, c’est difficile de concilier les deux. Mais je suis déterminé à ne rien lâcher."
Une organisation rigoureuse qui représente un atout pour ses études : "Le hockey m’apporte de l’organisation, de la concentration, et surtout l’esprit d’équipe, ce qui est très utile pour les travaux en groupe."
Actuellement en D2 avec les Vipers, Maxence et son équipe sont qualifiés pour la demi-finale du Championnat de France. Une opportunité qu’il aborde sereinement et en gardant les pieds sur terre pour assurer son avenir professionnel dans l’ingénierie mécanique.