Polytech Montpellier Université de Montpellier

Projet étudiant : Jetspray, l’avenir de la médecine régénérative ?

Le projet de fin d’études de Florent Légier, élève en 5e année de Mécanique et interactions, porte sur l’étude de matériaux fibreux obtenus par Jetspray, l’un des procédés de médecine régénérative, développé par Jérôme Sohier, du laboratoire de Biologie Tissulaire et d’Ingénierie Thérapeutique (LBTI) de Lyon.

"Jetspray est une technique simple et peu onéreuse, qui utilise la porosité des membranes pour accueillir des cellules, explique Florent Légier, par exemple, pour le remplacement d’une artère défectueuse. La technique est récente, c’est pourquoi on a besoin de données afin de pouvoir l’utiliser en médecine."

Le principe ? Du polycaprolactone (PCL), liquéfié dans du chloroforme, est pulvérisé sur un écran grâce à une sorte de pistolet à peinture. Les fibres ainsi collectées constitueront la matrice extracellulaire prête à accueillir les cellules.

"Le but de l’étude est d’analyser le comportement du matériau en faisant varier les paramètres de fabrication tels que la pression du pistolet, sa distance avec l’écran, l’ouverture de la buse, etc.", poursuit Florent Légier.

Il ajoute : "Ce qui m’a intéressé dans le projet ? L'aspect expérimental avec notamment la réalisation d'essais unidirectionnels multiples, comme les essais de traction, de relaxation, de fluage… Je me suis découvert aussi un attrait pour le domaine du biomédical qui m’était alors plutôt étranger."

Projet étudiant : ne ratez plus une seule prise !

Hugo Niort, Thomas Faure et Luca Debeir, étudiants en 5e année d'Informatique et gestion, ont travaillé pour la start up "Peach". Objectif : proposer une application mobile permettant de rendre ludique la prise de médicaments pour les affections de longue durée.

L’application permet de suivre la régularité des prises de médicaments. Pour la rendre plus ludique, et motiver les usagers, les étudiants ont imaginé un système de points à échanger sur un Marketplace, auquel participent de grandes enseignes comme Sephora, Décathlon ou la Fnac, mais aussi des associations caritatives, auxquelles vous pourrez faire des dons.

Pour Hugo et Thomas, qui avaient déjà travaillé sur le projet en 4e année, il leur tenait à cœur de pouvoir aider les patients. Avec l’arrivée de Luca, qui s’est joint au projet en 5e année, l’application s’est vue dotée d’un nouveau design et de nouvelles fonctionnalités.

"Nous travaillons aussi au développement du modèle économique en imaginant une version Premium, sous forme d’abonnement, précisent-ils. L’application est très simple d’utilisation, il suffit par exemple de scanner le code-barres du médicament pour qu’elle le retrouve dans la base de données."

Même si les conditions du distanciel n’ont pas facilité le travail en groupe, les trois futurs diplômés se tourneront bientôt vers leur stage de fin d’année dans le domaine du développement web.

Une élève de Peip rafle la médaille d’or en Windfoil

À 18 ans, Lou Vivenot est devenue championne de France. Originaire de La Rochelle, où elle suivait un parcours de sport-études, Lou Vivenot cherchait une école d’ingénieurs lui permettant de poursuivre ses entraînements sportifs.

En effet, en seconde année de Peip, son parcours a été aménagé sur trois ans pour qu’elle puisse naviguer tous les après-midi.

"Je suis aussi en préparation physique les mardis et jeudis soirs, ou bien lorsqu’il n’y a pas assez de vent pour sortir (moins de huit nœuds), ajoute-t-elle. En ce moment, il fait très froid, et comme on navigue sans chaussons, c’est très dur !"

Lou Vivenot a débuté en RSX (planche à voile avec une dérive). Elle avait huit ans lorsqu’elle a commencé la voile légère, et douze ans pour la compétition. Aujourd’hui elle navigue en Windfoil (planche à voile et à foil).

"Lors des championnats de France à Narbonne, fin octobre 2020, pour la première fois je me suis dit : c’est possible d’arriver en première place !, témoigne-t-elle avec fierté. Cette discipline est encore trop confidentielle pour faire carrière. Je préfère garder les pieds sur terre et poursuivre mes études. J’aimerais pouvoir rejoindre la spécialité Informatique et gestion en cycle ingénieur. "

Et concernant les cours à distance ? "Honnêtement c’est plutôt un avantage pour moi, c’est vraiment plus simple pour mon organisation !, reconnait-elle. Quant à la prochaine compétition nationale, elle aura lieu à Marseille en février. J’y serai !"

Une semaine internationale 100% en ligne

La semaine internationale de Polytech Montpellier s’est déroulée du 19 au 23 octobre, pour la première fois totalement dématérialisée. L’événement a réuni plus de 500 étudiants connectés simultanément, notamment pour la présentation des partenaires internationaux de l’école, tous au rendez-vous malgré les décalages horaires.

Une semaine rythmée par trois temps forts : "Going Global, a fun guide to being a World citizen" et "Trouver un stage", animées par Jane Govus et Syl Billère, "VIE, Volontariat International et Expatriation", animée par Rozenn Le Parc et Denis Cervellin.

Les étudiants ont également bénéficié d’une présentation des informations sur les mobilités internationales, tant pour le cycle ingénieur que pour le cycle apprenti.

Bilan de cette édition 100% en ligne ? "Des étudiants plus participatifs et des échanges interactifs par l'intermédiaire de questions/réponses, remarque Sandra Durand, responsable du services des relations internationales. Grâce aux sondages organisés en temps réel, on a une bonne idée des projets de nos étudiants. On constate, par exemple, qu’ils sont de plus en plus nombreux à prendre en compte le critère de l’empreinte carbone pour le choix de leur destination."

Enfin, une quarantaine d’entretiens individuels étaient programmés avec nos partenaires : Université de Sherbrooke, Université de Québec à Chicoutimi, ETS Montréal, Norwegian University of Science and Technology, City University of Hong Kong, KU Leuven, Ghent University.

"C’était une occasion unique de réunir simultanément une quinzaine de représentants de ces universités, en présentiel la majorité d'entre eux ne se seraient pas déplacés, témoigne Eric Anglaret, directeur délégué aux relations internationales. Tout le monde a joué le jeu, en se levant très tôt au Québec et en se couchant très tard à Hong-Kong !"

Un bilan très positif pour Pascale Tournan, secrétaire du service des relations internationales : "Cela a reboosté toute l’équipe, d’autant que peu d’écoles ont réussi à conserver leur semaine internationale en contexte Covid. Les étudiants, quant à eux, ont pu trouver toutes les réponses à leurs questions. On gardera certainement quelques réflexes du distanciel pour les éditions à venir…"

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