Polytech Montpellier Université de Montpellier

Jouer en révisant grâce à l’application Memomental

Memomental, c’est l’application développée depuis plusieurs mois par Alex Duval et Florine Pratlong, élèves ingénieurs de 4e année en Informatique et gestion. Inspirée de la Memory Box, la technique des Flash Cards entraîne le cerveau à mémoriser des informations plus durablement. Plus d’excuse pour bouder les révisions, à vos smartphones !

C’est pendant le confinement, où la pédagogie distancielle est devenue la norme, que l’idée a trouvé tout son sens. Ce travail de développement leur a demandé une cinquantaine d’heures de travail par semaine.

"Avec une centaine d’utilisateurs à ce jour, nous avons beaucoup amélioré l’application suite à leurs suggestions : le design, le didacticiel pour la prise en main, les défis quotidiens récompensés par des avatars, la possibilité de challenger ses amis…, détaillent les deux étudiants. Nous avons déjà une quarantaine de thèmes dans notre "boutique" : cela va des capitales européennes, à l’alphabet morse, en passant par les départements de France…"

Au-delà de la culture générale, un socle commun de connaissances théoriques est en cours de développement, permettant ainsi à l’élève ingénieur Polytech d’apprendre de façon ludique. Culture scientifique, tableau périodique des éléments, vocabulaire anglais… Autant de thèmes à réviser facilement pendant le trajet en tram !

Par la suite, ils comptent sur les contributions des élèves pour créer des paquets de questions par filière. Avis aux intéressés !

"C’est un projet super motivant, agréable à réaliser et passionnant ! Nous avons appris des tas de choses grâce à cette méthode. Nous espérons pouvoir réaliser notre projet industriel de 4e année avec notre enseignant Arnaud Castelltort qui a accepté d’être notre tuteur", concluent-ils.

 

L'application est disponible et utilisable sur smartphone (ou Ipad) de la même manière qu'une "vraie" application en l'ajoutant comme raccourcie de l'écran d'accueil.

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L'appli est aussi disponible sur Play Store

Une rentrée tant attendue

Toute l’équipe de Polytech Montpellier est heureuse d’accueillir ses nouveaux élèves ingénieurs en cette rentrée un peu particulière. Cet accueil se poursuivra tout au long de la semaine afin de réunir les conditions sanitaires les plus favorables.

Depuis le 7 septembre, les journées de rentrée des différentes promos et spécialités de l'école s’enchainent.

Pour cette nouvelle rentrée universitaire, nous avons accueilli 174 étudiants en première année (PeiP1), dont 151 STI et 23 BIO.

L’école a également intégré 24 nouveaux étudiants PACES, qui entrent directement en 2ème année (PeiP2).

En 3ème année, ils sont 249 à franchir les portes de l'école cette semaine. Ils se répartissent ainsi :

  • 48 GBA
  • 42 IG
  • 44 MAT
  • 46 MEA
  • 29 MI
  • 40 STE

À ces 249, viendront s’ajouter les quelque 65 étudiants sous statut apprenti, SE, EGC, MSI et la première promotion de DO, qui sont déjà en entreprise et qui feront leur rentrée officielle dans nos murs le 19 octobre.

Les inscriptions administratives sont en cours de finalisation.

Enfin, bonne rentrée aussi aux étudiants de 4ème et 5ème année, et bienvenue à tous !

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Concours Ecotrophelia : un superbe prix pour les Pescad'Oc

L’équipe d’étudiants de la spécialité Génie biologique et agroalimentaire a remporté hier le prix Innovation Produit de la Pêche Française, prix d’une valeur de 4000 € soutenu par France Filière Pêche, pour son innovation Les Seackers, lors du concours Ecotrophelia France 2020.

Lors des épreuves qui se sont déroulées au Palais des Papes d’Avignon, ils ont réussi à convaincre les professionnels de la qualité de leur éco-innovation permettant de valoriser le maquereau de Méditerranée sous la forme de crackers sains, locaux et éco-conçus.

Ils n'avaient que dix minutes pour convaincre le jury national. Tous les retours ont été très positifs.

"Notre objectif était vraiment de valoriser la pêche méditerranéenne durable et raisonnée, grâce à notre partenariat avec l’association sétoise, Sa.Tho.An, en développant une formule qui comprend plus de 30 % de maquereau, détaillent Camille et Marvin. Nous voulions aussi proposer un produit prêt à l’emploi, qui correspond à la consommation des jeunes : des biscuits à déguster à l’apéritif, et sains (nutri-score A), sans additif, sans colorant, sans conservateur. Et c’est une nouveauté de pouvoir retrouver du poisson au rayon sec !"

Ils ajoutent : "Obtenir le prix France Innovation Produits de la pêche française est une grande satisfaction. Cette expérience restera gravée à jamais : nous l’avons voulu ce prix et nous l’avons eu ! C’était aussi de superbes rencontres avec les autres participants. Et grâce à ce prix nous allons pouvoir nous offrir quelques vacances bien méritées, et mettre de l’argent de côté le temps de trouver du travail."

Encore félicitations à tous les six !

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Compte à rebours pour le lancement du spatial de pointe à Polytech Montpellier et à l’IUT de Nîmes

Un nouveau diplôme d'établissement (DE) de l’Université de Montpellier sur le Développement des Systèmes Spatiaux verra le jour à la rentrée 2020. Ce diplôme, soutenu par l’I-Site MUSE, est porté par Polytech Montpellier (école d'ingénieur de l'Université de Montpellier), en partenariat avec l'IUT de Nîmes, le Centre Spatial Universitaire de Montpellier et le service de formation continue de l’Université de Montpellier.

Une formation de haut-niveau


Cette formation d'un an (Bac+6) s'adresse à des ingénieurs ou titulaires d'un Master dans les domaines de l'électronique, de l'informatique, des matériaux, de la mécanique, etc., qui souhaitent élargir leurs compétences vers des métiers associés aux aspects systèmes, qualité et gestion de projets spécifiques dans le spatial.

Une quinzaine d’étudiants sont attendus pour la première promotion en octobre 2020. Cette formation, portée par Polytech Montpellier et l'IUT de Nîmes s’adresse aussi bien à des ingénieur.e.s aéronautiques déjà en poste (en formation continue diplômante) qu’à des ingénieur.e.s généralistes ou des diplômé.e.s de Mater 2.

Elle a pour but de répondre aux besoins des entreprises du secteur spatial (bien moins touché que l’aéronautique par la crise du COVID-19) et peut ouvrir une voie de reconversion dans un secteur de pointe pour des salariés en recherche de formation continue en cette période difficile. C’est la Fondation Van Allen (FVA), fondation partenariale de l’Université de Montpellier (UM), qui en a fait le constat. Elle accompagne stratégiquement et financièrement le Centre Spatial Universitaire de Montpellier (CSUM), plateforme technologique de de l’Université de Montpellier, qui développe des nanosatellites depuis 2012.

Le diplôme DSS a vocation à couvrir l’ensemble du cycle de développement, depuis la définition système, à la conception, à l’assemblage, l’intégration, jusqu’aux tests environnement simulés du satellite. La formation aura la particularité de faire intervenir des industriels partenaires ainsi que des ingénieur.e.s seniors du CSU dans les enseignements et d’offrir les installations du CSUM pour exercer toute la partie pratique.


De nouveaux métiers en vue


Tout en conservant leur spécialité d’origine, les diplômé.e.s pourront s’adapter au domaine du spatial ou accéder à des métiers plus spécifiques comme ingénieur.e système, ingénieur.e AIT (Assemblage / Intégration / Tests) ou encore, travailler dans l’Assurance Produit et la gestion de projet avec une vision globale. Le vivier d’emplois se trouve, par exemple, au sein de l’Agence spatiale européenne (ESA) ou l’Agence française de l’espace (CNES) et chez les grands industriels et leurs nombreux sous-traitants. Les diplômé.e.s de ce DE pourront également prétendre à de nouveaux métiers, liés à l’évolution de l’industrie spatiale et au New Space dont Elon Musk et son entreprise Space X sont les figures de proue.

« L'espace est de plus en plus accessible et attractif, confirme Laurent Dusseau, directeur du CSUM et de la FVA. Aujourd’hui, on crée des constellations de centaines « petits » satellites de quelques centaines de kilos à côté des satellites géostationnaires de plusieurs tonnes et des missions d’exploration scientifiques toujours plus complexes. On a donc besoin de nouvelles compétences ! »

Autre problématique actuelle : l’espace durable et en particulier la limitation des débris spatiaux qui implique la sortie en fin de vie des zones dites protégées, comme l’orbite basse, par exemple. « A la frontière du cadre juridique et de la technique émergent de nouveaux métiers liés à la loi relative aux opérations spatiales. Toutes les solutions comme le choix judicieux des matériaux et la propulsion électrique par exemple, sont évaluées sur nos nanosatellites. Ce sont ces nouvelles connaissances que nous souhaitons aujourd’hui transmettre », conclut Laurent Dusseau.

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