Polytech Montpellier Université de Montpellier

Élève en Peip1, elle pratique la voile à haut niveau

Camille Rigaud suit actuellement le parcours Bio du cycle PeiP en 1ère année. Grâce au statut de sportive de haut-niveau, elle bénéficie d’un aménagement du PeiP en trois ans.

Originaire d’Arcachon, en lycée sport-études à la Rochelle, Camille Rigaud a toujours été attirée par les sciences, l’agronomie, l’agriculture… Elle a décidé de concilier sa passion et ses études : "J’ai choisi Polytech Montpellier pour sa proximité avec le pôle France de catamaran de La Grande-Motte, où s’entraîne l’équipe de France, témoigne-t-elle. En ce deuxième confinement, je peux continuer les entrainements, car les sportifs de haut niveau sont assimilés aux sportifs professionnels sur les listes ministérielles."

Malgré son jeune âge, elle affiche une volonté de fer : "Je n’ai pas encore 18 ans pour pouvoir passer le permis de conduire, donc je me déplace en tram jusqu’à Pérols, puis à vélo jusqu’à La Grande-Motte : cela représente quand même 60 à 80 km par semaine, ça maintient en forme !"

Camille Rigaud s’entraine les lundis, jeudis et vendredis après-midis et les samedis et dimanches, par tranches de deux à quatre heures de navigation : "Je navigue sur un Nacra 15, catamaran de course en binôme pour les moins de 20 ans. J’espère bientôt pouvoir piloter un Nacra 17, qui est utilisé pour la compétition olympique. Mon rêve ? Participer aux jeux olympiques de 2024 !"

Une belle ambition pour une élève qui a, malgré le contexte compliqué, réussi à participer aux Championnats de France en octobre.

Et elle n’est pas seule à porter les espoirs sportifs en PeiP, si on en croit le titre de championne de France de Windfoil, obtenu par Lou Vivenot le 25 octobre dernier à Narbonne !

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Covid-19 : un enseignant étudie la circulation du virus dans les aérosols

Simon Mendez est vacataire dans le département Mécanique et interactions, où il enseigne la mécanique des fluides en 3e année. Chargé de recherche CNRS / HDR à l’IMAG, il a mené une étude avec son collègue Manouk Abkarian, directeur de recherche CNRS au CBS, et visiteur à l’Université de Princeton, sur la façon dont le Covid-19 se déplace dans l’air… remettant notamment en question le mètre de distance recommandé parmi les gestes barrières.

"J’étudie les écoulements sanguins grâce à la simulation numérique depuis 2010, dans le cadre d'un grand projet commun avec Franck Nicoud, responsable du département Mécanique et interactions [relire l’article], explique Simon Mendez. Un de mes collègues, Manouk Abkarian, expérimentateur sur le sang au CNRS, mène des expériences sur les globules rouges au Centre de Biochimie Structurale (Montpellier). En février 2020, il est parti pour une mission de six mois à l’Université de Princeton, New Jersey, Etats-Unis."

C’était sans compter sur la première vague de Covid-19 : l’Université de Princeton ferme rapidement ses portes aux chercheurs, à moins que leur travail ne porte sur l’épidémie de Covid… Manouk Abkarian décide alors de lancer une étude sur la transmission asymptomatique du virus et sollicite Simon Mendez :

"En effet, le code de calcul est le même que pour les mouvements du sang, c’est de la mécanique des fluides ! Le but était d’aller vite pour que l’étude soit rapidement utile. On a trouvé une bonne dynamique de travail pendant le confinement. Les premières expériences se sont montées dans un placard avec de la fumée... les simulations ont vraiment permis d'accélérer l'étude."

L’étude porte sur l’écoulement de l’air devant une personne en train de parler, et du devenir des gouttelettes émises notamment lors de la prononciation de consonnes plosives, ou occlusives "P", "B" ou encore "T"… Elle prouve notamment que la distance recommandée de 1 mètre ne suffit généralement pas à préserver de la diffusion du virus contenu dans ces gouttelettes, qui peuvent être rapidement transportées vers un interlocuteur.

"Je me sers aussi souvent que possible de mes recherches pour illustrer mes cours, témoigne Simon Mendez. Bien sûr, respecter la distance est important, mais la force de la voix joue aussi, ainsi que le temps passé face à la personne… Avant le reconfinement, j'avais dit, par exemple, à mes élèves que s'ils se réunissaient en soirée, ils pouvaient baisser la musique, pour parler moins fort et limiter un peu les risques… Mais bien sûr, le mieux est d'être en extérieur… L'intérêt de cette étude est d'être assez accessible car ce sont maintenant des problématiques quotidiennes, mais on a là une véritable base scientifique pour donner des recommandations !"

De nouvelles expériences sont en cours, notamment avec l’orchestre de New-York, pour étudier l’écoulement de l’air lorsqu’on chante ou lorsqu’on joue d’un instrument à vent…

Consulter les articles parus sur l’étude

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Innovation pédagogique : projet HILL, le point d’étape

Où en est le projet HILL (Hybrid Innovative Learning Lab), projet pédagogique sur l’éco-innovation alimentaire lancé en 2018 ? Le défi de ce projet est de mettre en place des outils pédagogiques innovants et originaux, que ce soit en distanciel ou en présentiel, pour s’adapter à une nouvelle génération d’apprenants et aux nouvelles technologies numériques.

Le projet pédagogique HILL réunit un consortium de 25 partenaires universitaires et organisations professionnelles. Polytech Montpellier, représentée par les enseignants du département Génie biologique et agroalimentaire, travaille en particulier sur l’une des grandes actions du projet, le LearningLab associé à la construction d'un Centre de ressources, c’est-à-dire la création de parcours et de contenus pédagogiques dans le périmètre de l'éco-conception d'un aliment innovant.

Quelles compétences sont à acquérir pour éco-concevoir un produit alimentaire innovant ? C’est la question que se posent les groupes de travail coordonnés par Maeva Hostachy, dont la mission est d’animer et de synthétiser ensuite les échanges. "On compte une vingtaine de compétences pour chacun des six parcours identifiés, détaille Maeva Hostachy. Pour chacune d’entre elles, l'objectif est d'établir une fiche méthodologique qui guidera l'apprenant dans l'acquisition de la compétence, accompagnée par exemple d'une étude de cas concret avec la correction détaillée pour lui permettre de mettre en application la méthodologie acquise, et enfin un quiz type QCM pour vérifier la maitrise de la compétence."

Pour concevoir de nouveaux aliments ou emballages, ou encore apprendre à piloter un projet d'éco-conception d'un aliment innovant, ce Centre de ressources sera accessible via la future plateforme HILL aux élèves ingénieurs, aux enseignants qui souhaiteraient utiliser les supports pour faire de l'hybridation, ou encore par des apprenants pour valider des acquis en formation continue.

"Le projet est encore en pleine phase de construction, ajoute-t-elle. Le prochain point d’étape aura lieu en 2021 avec une présentation à l’ANR, l’Agence Nationale de la Recherche. Nous prévoyons à cette échéance de présenter le parcours "Développer un aliment", qui comporterait les compétences suivantes : analyser la bibliographie, construire la démarche de formulation, déterminer et évaluer les qualités nutritionnelles."

Découvrir le projet en vidéo

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Label DDRS : c'est reparti pour 4 ans !

Le comité de labellisation pour l’enseignement supérieur, qui s’est réuni le 29 septembre, a rendu son verdict et confirme la labellisation Développement Durable et Responsabilité Sociétale (DDRS) de notre école pour quatre années supplémentaires.

Dans le cadre du Label DD&RS, l'école attendait les résultats officiels d'un audit portant sur les cinq axes du référentiel DDRS national du Plan Vert : gouvernance, formation, recherche, environnement ou encore politique sociale et ancrage territorial.

Cette reconnaissance vient valoriser l'implication de tous : personnels, services et direction de l’école, collectivement engagés dans cette démarche DDRS.

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