Polytech Montpellier Université de Montpellier

Une nouvelle sélection au concours Ecotrophélia France

Les Pescad’Oc, c’est le nom de l’équipe d’étudiants de la spécialité Génie biologique et agroalimentaire qui vient d’être sélectionnée pour les épreuves finales du concours Ecotrophélia France. Habituellement programmées fin juin, celles-ci ont été reportées du 1er au 3 septembre prochains, toujours à Avignon.

Avec son produit innovant éco-conçu, Les "Seackers", l’équipe relève le nouveau défi du concours : s’illustrer dans la catégorie Innovation Produits de la pêche française. Elle présentera son produit, des crackers au maquereau pour l’apéritif, déclinés sous trois saveurs méditerranéennes, la tomate séchée, la figue séchée et l’olive noire, et défendra aussi le business plan associé.

L’équipe a développé ce nouveau produit en collaboration avec des partenaires 100% locaux, notamment la criée de Sète, afin de mettre à l’honneur la pêche de Méditerranée en incluant plus de 30% de maquereau dans la formule de ses crackers.

"C’est une grande joie et une grande fierté de participer au concours et de pouvoir présenter notre produit dans cette catégorie, témoigne l’équipe. Dans le contexte actuel, on ne savait pas si les épreuves allaient être maintenues… Le confinement a tout stoppé brutalement et nos maquereaux sont toujours dans le congélateur du bâtiment 15 !"

Pour le concours, ils doivent penser à tout : le stand pour présenter l'univers associé à leur innovation, la présentation devant le jury de professionnels, les contacts avec les fournisseurs, la préparation des 1000 crackers qui seront dégustés pendant la compétition, nécessitant un salage du poisson pendant 24 heures, son fumage au bois de hêtre puis la confection et la cuisson des crackers…

"C’est une exprience vraiment complète, c’est comme créer une start-up ! Nous avons développé des compétences dans des domaines variés : étude de marché, montage financier, marketing, qualité, R&D…, poursuivent-ils. Cela nous a permis de développer des contacts professionnels, et de travailler en très bonne entente au sein de l’équipe. Pour le concours on est impatients maintenant ! On est optimistes : notre produit a une vraie valeur ajoutée car il valorise un produit brut et affiche un nutri-score de A, ce qui n'est pas courant pour un produit apéritif."

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Lire l'article de Process alimentaire consacré aux 20 innovations sélectionnées pour les épreuves finales du concours 2020.

COVID-19 : Le plan de reprise des activités

Les activités de l'école se sont poursuivies en distanciel durant la durée du confinement. Le 11 mai, les choses évoluent à la faveur des nouvelles dispositions annoncées par le gouvernement et l'Université.

Pour la période du 11 au 29 mai, la reprise progressive des activités sur site nécessite l'application de gestes barrières stricts : limitation des réunions physiques, distanciation au-delà de un mètre, port de protections selon les cas (visières et/ou masques), organisation des bureaux pour limiter le nombre à une personne, fermeture des espaces de convivialité…

Cette reprise partielle concerne une partie de l’équipe de direction et quelques personnels techniques et administratifs.

Ainsi, jusqu’au 29 mai, la règle générale reste le télétravail ou l'autorisation spéciale d’absence (ASA) selon les situations personnelles. Les besoins de présence ont été identifiés et indiqués dans le plan de reprise d’activités pour cette première période.

Des kits de protection (masques, visières, solutions hydro-alcooliques, gants) seront distribués par l’Université lors de la reprise.

Les bâtiments restent fermés à l’accueil du public.

Tous vos interlocuteurs habituels restent joignables par mail.
Pour toute question, vous pouvez contacter Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Témoignages : vivre une expérience internationale à l'heure du Coronavirus

Norvège, Italie, Espagne… Trois de nos étudiants étaient (ou devaient être) à l’étranger lorsque le confinement a été mis en place. Certains ont choisi de rentrer en France, d’autres de rester sur place. Retour sur leurs expériences.

 

Félix Potié, IG4, en Erasmus à l’Université NTNU en Norvège

L'université a fermé le 13 mars, tout comme les restaurants, bars, salle de sports, etc. Ici le confinement n'est pas total, cependant il est recommandé de rester le plus possible chez soi. Polytech Montpellier m'a contacté rapidement, me proposant le rapatriement en France, j'ai longuement hésité et j'ai décidé de rester pour le moment.

Très vite, l'université a pris des mesures pour que les cours continuent "normalement" et a décidé de ne faire passer aucun examen en présentiel. Tous mes projets et TP sont à faire chez moi et les deadline n'ont pas été modifiées. Le rythme est intense et c’est compliqué de travailler toujours seul et au même endroit, dans une résidence étudiante, à distance de mes partenaires de projet norvégiens.

Est-il préférable que je retourne en France et que j'écourte mon Erasmus ? Je me pose beaucoup de questions, ce n'est définitivement pas l'Erasmus dont j'avais rêvé durant tant d'années. Malgré tout j'essaye de rester positif en pensant à mes premiers mois ici, qui se sont déroulés à merveille.

 

Gustave Bertier, MAT4, Politecnico di Torino ou « PoliTo »

Je devais partir à Turin mais finalement, je suis chez mes parents, où j’ai un emploi du temps chargé. L’organisation des cours à distance à Turin me parait excellente. Les TP sont en train d’être organisés.

Au niveau de mon intégration avec la classe, c’est plus mitigé : j’aurais aimé avoir un contact avec un élève sur place comme nous faisons à Polytech. Cela confirme l’importance de faire accompagner les élèves étrangers arrivant à Polytech par des élèves référents ! Les TP seront par groupe, ce qui me permettra de m’intégrer plus efficacement.

J’ai de bons contact avec le responsable des Matériaux au PoliTo, qui m’aide à m’adapter à ce nouvel environnement. Je me sens soutenu par les enseignants et le service des relations internationales qui m’ont beaucoup aidé en amont de la mobilité, je sais qu’ils seront là en cas de soucis. La situation doit durer jusqu’à fin septembre aux dernières nouvelles.

 

Vivien Novales, MEA5, en stage de fin d'études en Espagne

Au départ, je ne voulais pas rentrer en France, car j'ai eu du mal à avoir ce stage et je m'épanouissais pleinement dans mon travail là-bas. Néanmoins, la situation en Espagne s’est dégradée rapidement et mon entreprise a fermé pour une durée indéterminée. Je suis donc rentré en France à contrecœur.

J'ai réussi à prendre le dernier avion vers la France avant la fermeture complète des frontières. J'ai pu négocier la continuité de ma mission en télétravail depuis mon lieu de confinement à Bourges, dans le Cher. Cette solution me permet de poursuivre mon travail en toute sécurité pour moi et pour les autres.

 

Pour toute question, contacter le Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

L’ingéniosité au service de la lutte contre le virus

La plateforme Pro3D, le centre de fabrication additive de l'Université de Montpellier, dont Polytech Montpellier est partenaire, a été réactivée. L’équipe s’est mobilisée pour produire chaque jour des visières de protection et adapter des masques faciaux de plongée fournis par Décathlon, à destination du personnel soignant et des patients.

Plus de 2000 visières de protection déjà livrées

La plateforme Pro3D compte à présent plus d’une quinzaine d’imprimantes 3D, un parc qui centralise le matériel mis à disposition par les différents départements de Polytech et des laboratoires partenaires de de l’école, le Laboratoire de Mécanique et Génie Civile (LMGC), mais aussi le Laboratoire Charles Coulomb (L2C) ou encore le Laboratoire d’Informatique, Robotique et Microélectronique de Montpellier (LIRMM).

Ainsi, 80 visières par jour sont actuellement livrées aux centres hospitaliers et personnels soignants de Montpellier. Cela s’ajoute aux efforts de solidarité menés par l’IUT de Montpellier Sète et l’IUT de Béziers.

En fournissant le modèle de ces visières, Pro3D a également fait des émules parmi les élèves de Polytech Montpellier qui disposent d’une imprimante 3D et qui fabriquent à leur tour du matériel de protection destiné aux médecins, infirmières et personnels d'accompagnement pour les personnes âgées.

Un partenariat avec Décathlon et le groupe Clinipôle

Le masque de plongée « Easybreath » de Décathlon n’a jamais autant fait parler de lui. Grâce à un embout imprimé en 3D, et validé par le corps médical, celui-ci permet aux patients d’être ventilés de manière non invasive, mais aussi aux soignants d’être mieux protégés.

Le groupe Décathlon a fait un don de 140 masques de plongée intégraux à Polytech Montpellier et au groupe Clinipôle.
Ceux-ci sont en ce moment adaptés par les enseignants et les personnels techniques aux besoins des services de réanimation. Les premières évaluations ont été menées à la clinique du Millénaire et la clinique du Parc à Montpellier.

Cet effort de solidarité a été possible grâce aux implications de nombreux collègues de différentes composantes : Faculté des Sciences, IUT de Montpellier-Sète, IUT de Béziers et Polytech Montpellier, et aux services et personnels de l’Université de Montpellier.

Une équipe de France 3 Région a réalisé un reportage sur cette action. Revoir le reportage.

Lire d’autres articles associés :

Clinique du Parc

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La Gazette de Montpellier

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