Polytech Montpellier Université de Montpellier

Projet étudiant : Automatisation du remplissage de tubes pour les tests PCR

Kevin Belbey, élève en Mécanique et interactions, et Joey Dagaud, élève en Microélectronique et automatique, conçoivent pour leur projet de fin d'études, un système automatisé de remplissage de tubes pour test PCR. L’objectif : augmenter l’efficacité du processus de manière simple et peu coûteuse pour répondre à la pression du nombre de personnes à tester.

Avec l’évolution de l’épidémie de Covid-19, les besoins en tests PCR ont augmenté rapidement. Pour le laboratoire de biologie médicale Bioaxiome situé à Nîmes, remplir ces tubes de solution à la main devenait compliqué : de 300 tests par jour au mois de mai 2020, ils sont passés à 2000 tests par jour mi-sepembre.

"Notre objectif : remplir un tube en 12 secondes, expliquent les deux élèves ingénieurs. Il faut donc trouver les solutions techniques les plus adaptées pour parvenir au résultat. Le processus imaginé comporte cinq actions : prendre le tube, dévisser le bouchon, remplir le tube d’1,5 ml de solution, revisser, puis replacer le tube sur le socle."

Les contraintes de ce projet sont multiples : les tubes en plastique ont des formats différents et sont enfichés dans un socle en polystyrène, serrés et difficiles à appréhender : "Nous avons pensé à un robot Delta, qui tient peu de place (60 x 60 cm), qui effectue des déplacements horizontaux et verticaux et qui possède une pince articulée."

Les rôles sont répartis ainsi : Joey s’occupe de la partie mécatronique et des pièces électroniques, Kevin se consacre à la conception des pièces imprimées en 3D : "Grâce à ce projet transversal, on peut mutualiser nos compétences. De plus, c’est un sujet vraiment utile, c’est valorisant. "

Pour l’instant le robot en est à l’état de montage. Le projet sera certainement à poursuivre par d’autres groupes pour la partie programmation et mécanique.

Projet étudiant : Jetspray, l’avenir de la médecine régénérative ?

Le projet de fin d’études de Florent Légier, élève en 5e année de Mécanique et interactions, porte sur l’étude de matériaux fibreux obtenus par Jetspray, l’un des procédés de médecine régénérative, développé par Jérôme Sohier, du laboratoire de Biologie Tissulaire et d’Ingénierie Thérapeutique (LBTI) de Lyon.

"Jetspray est une technique simple et peu onéreuse, qui utilise la porosité des membranes pour accueillir des cellules, explique Florent Légier, par exemple, pour le remplacement d’une artère défectueuse. La technique est récente, c’est pourquoi on a besoin de données afin de pouvoir l’utiliser en médecine."

Le principe ? Du polycaprolactone (PCL), liquéfié dans du chloroforme, est pulvérisé sur un écran grâce à une sorte de pistolet à peinture. Les fibres ainsi collectées constitueront la matrice extracellulaire prête à accueillir les cellules.

"Le but de l’étude est d’analyser le comportement du matériau en faisant varier les paramètres de fabrication tels que la pression du pistolet, sa distance avec l’écran, l’ouverture de la buse, etc.", poursuit Florent Légier.

Il ajoute : "Ce qui m’a intéressé dans le projet ? L'aspect expérimental avec notamment la réalisation d'essais unidirectionnels multiples, comme les essais de traction, de relaxation, de fluage… Je me suis découvert aussi un attrait pour le domaine du biomédical qui m’était alors plutôt étranger."

Projet étudiant : ne ratez plus une seule prise !

Hugo Niort, Thomas Faure et Luca Debeir, étudiants en 5e année d'Informatique et gestion, ont travaillé pour la start up "Peach". Objectif : proposer une application mobile permettant de rendre ludique la prise de médicaments pour les affections de longue durée.

L’application permet de suivre la régularité des prises de médicaments. Pour la rendre plus ludique, et motiver les usagers, les étudiants ont imaginé un système de points à échanger sur un Marketplace, auquel participent de grandes enseignes comme Sephora, Décathlon ou la Fnac, mais aussi des associations caritatives, auxquelles vous pourrez faire des dons.

Pour Hugo et Thomas, qui avaient déjà travaillé sur le projet en 4e année, il leur tenait à cœur de pouvoir aider les patients. Avec l’arrivée de Luca, qui s’est joint au projet en 5e année, l’application s’est vue dotée d’un nouveau design et de nouvelles fonctionnalités.

"Nous travaillons aussi au développement du modèle économique en imaginant une version Premium, sous forme d’abonnement, précisent-ils. L’application est très simple d’utilisation, il suffit par exemple de scanner le code-barres du médicament pour qu’elle le retrouve dans la base de données."

Même si les conditions du distanciel n’ont pas facilité le travail en groupe, les trois futurs diplômés se tourneront bientôt vers leur stage de fin d’année dans le domaine du développement web.

Une élève de Peip rafle la médaille d’or en Windfoil

À 18 ans, Lou Vivenot est devenue championne de France. Originaire de La Rochelle, où elle suivait un parcours de sport-études, Lou Vivenot cherchait une école d’ingénieurs lui permettant de poursuivre ses entraînements sportifs.

En effet, en seconde année de Peip, son parcours a été aménagé sur trois ans pour qu’elle puisse naviguer tous les après-midi.

"Je suis aussi en préparation physique les mardis et jeudis soirs, ou bien lorsqu’il n’y a pas assez de vent pour sortir (moins de huit nœuds), ajoute-t-elle. En ce moment, il fait très froid, et comme on navigue sans chaussons, c’est très dur !"

Lou Vivenot a débuté en RSX (planche à voile avec une dérive). Elle avait huit ans lorsqu’elle a commencé la voile légère, et douze ans pour la compétition. Aujourd’hui elle navigue en Windfoil (planche à voile et à foil).

"Lors des championnats de France à Narbonne, fin octobre 2020, pour la première fois je me suis dit : c’est possible d’arriver en première place !, témoigne-t-elle avec fierté. Cette discipline est encore trop confidentielle pour faire carrière. Je préfère garder les pieds sur terre et poursuivre mes études. J’aimerais pouvoir rejoindre la spécialité Informatique et gestion en cycle ingénieur. "

Et concernant les cours à distance ? "Honnêtement c’est plutôt un avantage pour moi, c’est vraiment plus simple pour mon organisation !, reconnait-elle. Quant à la prochaine compétition nationale, elle aura lieu à Marseille en février. J’y serai !"

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