L’obtention de ces crédits d’impôts permet à une entreprise de récupérer une partie des investissements (financiers et humains) déployés lors de ses activités de recherche. Mon emploi du temps se compose en trois principales phases :

Rendez-vous chez les clients afin d’auditer leurs projets de recherche. Cette phase permet de savoir si les projets de recherche menés par l’entreprise peuvent donner droit à l’obtention du crédit d’impôt recherche. Ils doivent dans ce cas respecter un certain nombre de critères définis par le ministère de la recherche.

Lorsque la liste des projets éligibles au CIR ou CII a été établie, il faut chiffrer le montant des crédits d’impôts auxquels l’entreprise a droit. Aucune formation financière n’est nécessaire, ces calculs sont facilement réalisables, il suffit d’appliquer la méthode mise en place par la société (dans mon cas c’est GAC qui a défini la méthode à utiliser).

La dernière phase consiste à rédiger un dossier technique décrivant le projet de recherche pour, en cas de contrôle fiscal, justifier auprès de l’administration fiscale l’éligibilité du projet au CIR. Ce dossier ressemble très grossièrement au rapport de fin d’études rédigé en dernière année d’ingénieur.
A ces trois grandes phases s’ajoutent d’autres missions ponctuelles telles que les rendez-vous avec les commerciaux lors d’appels d’offre ou l’intervention pour la mise en place d’aides et subventions pour les projets des clients.

Ce qui me plaît dans ce métier :

  • Le contact régulier avec le client (téléphone et rdv physique).
  • La possibilité de travailler dans beaucoup de secteurs d’activités différents. J’ai notamment des clients dans la plasturgie automobile, le textile de performance, les métaux, la céramique, le génie végétale, la mécanique, l’informatique.
  • Etre au fait des dernières innovations et recherches. De cette façon, je développe mes connaissances dans les différents domaines scientifiques sur lesquels j’interviens ce qui me permet d’élargir de façon considérable mon champ de compétences.

Les profils appréciés pour ce genre de poste sont les doctorants, diplômés d’une école d’ingénieur avec une orientation innovation ou une filière ingénieur généraliste complétée par une formation portée sur le management en innovation, marketing, etc. (Type IAE).