Originaire de Mauguio, Olivier Ginez intègre Polytech (ISIM à l’époque) en 2000. Il reste très attaché à sa région natale : "l’esprit de l’école est dans mon ADN !"

Après un stage de fin d’études chez Balea à Saint Mathieu de Tréviers. Il intègre la société en CDI en tant qu’ingénieur R&D. Rattrapé par son appétence pour la recherche, il enseigne et effectue une thèse CIFRE au LIRMM. Après plusieurs publications et deux brevets déposés, il devient maître de conférences à Marseille.

C’est ensuite une évolution rapide dans l’administration qui attend Olivier Ginez : Délégué Régional adjoint à la Recherche et à la Technologie PACA, chargé de mission Développement économique, de l’Aménagement numérique et de l’Innovation en région PACA auprès du Préfet de région et du Secrétaire Général pour les Affaires Régionales, il intègre enfin le corps préfectoral et devient, en 2013, sous-préfet dans les Ardennes.

Après un détour par Lille, dans le domaine de la réglementation des libertés publiques et du droit des étrangers en tant que Secrétaire général adjoint de la préfecture du Nord (avec notamment la gestion de la Jungle de Calais), puis la préfecture de la région Guyane, où il travaille auprès du préfet de région sur les sujets attenants à la sécurité et la gestion de crises, il devient en février 2019, directeur adjoint du cabinet du Secrétaire d’Etat à la Jeunesse auprès du ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer.

"Je suis en charge notamment du Service National Universel (SNU) : actuellement en phase de test, ce projet s’adresse à des jeunes de 16 ans qui souhaitent, sur la base du volontariat, suivre pendant 15 jours un cycle de cohésion pour acquérir des compétences de mémoire, de résilience, des valeurs républicaines, une vie en communauté avec des rituels quotidiens, des thématiques sportives ou de développement durable…", explique-t-il.

Des valeurs qui lui reviennent à l’esprit lorsqu’on évoque Polytech : "Ce que j’en garde, ce sont des souvenirs incroyables, de belles années de cohésion et de projets communs. J’ai aussi rencontré des personnes de grande qualité parmi mes professeurs, que je salue chaleureusement !"

"Je me rappelle notamment une conférence spécialisée, par un intervenant extérieur du ministère de la Défense – peut-être un signe à l’époque – accompagné de techniciens de la DGSE habillés en "Men in Black"… Cela m’avait marqué..., poursuit-il. Il y avait aussi les anciens de l’ISIM qui venaient témoigner de leur parcours. C’est le réseau d’anciens qui fait la renommée d’une école !"

Son conseil aux élèves-ingénieurs de Polytech : intégrer le réseau d’anciens pour entretenir le lien intergénérationnel. "J’espère revenir un jour à Polytech pour pouvoir donner un autre éclairage sur le métier d’ingénieur, conclue-t-il. J’ai pu suivre une voie qui s’éloigne de la recherche scientifique grâce à l’ouverture sur le monde extérieur et au décloisonnement qu'offre la formation de Polytech."