Polytech Montpellier Université de Montpellier

Quel bilan carbone pour l'école ?

Dans le cadre de son Projet de Fin d’Études en Matériaux en 5ème année, Laure Bochet a entrepris la mission de réaliser le bilan carbone de notre école. Cette initiative, bien plus qu'une simple étude, témoigne de l'engagement profond de notre institution envers la transition écologique.

Le bilan carbone de notre école est un exercice réalisé tous les trois ans pour évaluer notre empreinte environnementale et identifier les domaines où des améliorations peuvent être apportées. Pour le mener à bien, Laure Bochet a pris en compte une multitude de données pour l'année 2022. Parmi celles-ci figuraient la consommation d'électricité, les achats, le chauffage des bâtiments, la gestion des déchets, la consommation en eau, le matériel informatique, ainsi que les déplacements des étudiants et du personnel. Sans surprise, ce sont ces derniers qui constituent toujours la majorité des émissions.

L'étude, basée sur une méthode certifiée développée par l’ADEME, a mis en lumière les aspects les plus énergivores, notamment les déplacements domicile-Polytech en voiture et les voyages en avion pour les stages à l’étranger. Ces données, recueillies grâce à une enquête récente auprès de notre communauté, ont révélé l'importance cruciale de repenser nos modes de déplacement et d'adopter des pratiques plus durables.

Au-delà des chiffres, cette expérience a ouvert de nouvelles perspectives pour notre étudiante engagée. Elle a exploré des notions nouvelles sur les enjeux environnementaux, qui deviennent incontournables pour les entreprises en matière de durabilité. Pour Laure, cette démarche préfigure l'émergence de nouveaux métiers et de nouvelles opportunités professionnelles.

À présent, Laure Bochet se prépare pour son prochain défi : un stage de fin d'études dans une entreprise de roulements à billes à Annecy. Elle reste déterminée à poursuivre son engagement en faveur de l'environnement, une dynamique que l’école continue à promouvoir et à encourager.

L'innovation au service du monde de la lutherie d'art

Depuis quatre ans, Alain Wetterwald, passionné de musique et artisan cithariste, a trouvé en nos élèves ingénieurs une source d'innovation pour perfectionner son art. Luthier de profession, il a revisité la cithare traditionnelle, pour aboutir à sa gamme d'instruments à cordes pincées nommée "Zither", et fait régulièrement appel à Polytech Montpellier. Dernier Projet de Fin d'Études (PFE) en date : un élève de MEA chargé d’automatiser une partie de la fabrication de ces instruments aux sonorités envoûtantes.

Après un élève en Matériaux qui a réalisé une étude afin que les Zithers résistent à la tension des cordes, puis un élève de Mécanique et Interactions qui a réalisé des modulateurs, pièces complexes permettant un changement de tension de câble, c'est au tour de Laurian Damico, étudiant en Microélectronique et automatique, de repousser les limites de la fabrication traditionnelle des cithares.

Son projet vise à automatiser le perçage des centaines de trous nécessaires à la fixation des goupilles ou des chevilles, en tenant compte des différents angles requis. Cette automatisation permet de réduire les délais de fabrication et le risque d'erreurs humaines lors de ces nombreux perçages répétitifs. Le tout en s'adaptant à chaque modèle d'instrument.

Laurian témoigne : "C’est un projet qui ne passe pas inaperçu, ça change des cartes électroniques habituelles. Je me suis beaucoup amusé à le faire, même s’il reste encore beaucoup de travail."

Alain Wetterwald, quant à lui, ne tarit pas d'éloges : "Laurian a su s'adapter aux contraintes de la lutherie. Je retrouve dans l'ergonomie de l'élaboration de ses programme, ma méthode de travail. Je ne pensais pas que l'informatique puisse être le relais de mes gestes."

Voilà comment l’ingénierie et l’innovation se mettent aussi au service de lutherie d'art !

Une preuve, s'il en fallait une, que la formation de Polytech Montpellier, qui propose des profils d'ingénieurs spécialisés, est un véritable atout. Cette collaboration illustre parfaitement la capacité de nos élèves ingénieurs à s'adapter à des domaines aussi divers que la musique et la technologie, et à mettre leurs compétences en complémentarité pour œuvrer de concert.

AICET : Le TOEIC de l'IA

Des étudiants volontaires de l'Université, toutes spécialités confondues, dont certains étudiants de Polytech Montpellier, ont testé leurs connaissances sur l'IA. Une première pour l'Université de Montpellier et une approche unique en France et en Europe.

Le 30 janvier, le test AICET pour "Artificial Intelligence Competence Evaluation Test", test d’acculturation à l’IA, a été organisé sur le campus Triolet, pour 120 étudiants, en présence de Manu Reynaud, adjoint au Maire en charge du numérique pour la Métropole de Montpellier, Jean-Michel Marin, doyen de la Faculté des sciences et Sylvie Marchesseau, directrice adjointe de l'école.

Ce test de 40 questions réparties en 5 grands domaines, sous forme de QCM, est organisé par l’Université de Montpellier, la ville de Montpellier, Ville, et les entreprises Numalis et BionomeeX dans le cadre du vaste projet de formation et de sensibilisation : "IA Cluster : pôles de recherche et de formation de rang mondial en intelligence artificielle".

Dans la salle, quelques-uns de nos élèves ont répondu au test. Avec 70 % de bonnes réponses, c’est un élève de Polytech qui arrive en tête !

Pensé à la fois pour les entreprises et dans le cadre de la formation des élèves et enseignants, le test AICET a vocation à être certifié par l'AFNOR et déployé de manière très large après une phase de mise en place à Montpellier. Véritable outil vivant, l’AICET se complétera au fur et à mesure en suivant l’évolution technologique très rapide de l’IA.

Nous saluons le travail déployé par les équipes, dont nos collègues enseignants-chercheurs, Anne Laurent et André Mas.

>> Plus d'informations

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Salle comble pour la conférence d'Yves Tramblay

Le 16 janvier, Polytech Montpellier, dans le cadre de son cycle de conférences DDRS, a reçu Yves Tramblay, directeur de recherche à l'IRD (Institut de Recherche pour le Développement) , hydro-climatologue et auteur du chapitre "Région méditerranéenne" du 6ème rapport du GIEC.

Sa conférence a attiré plus d'une centaine de personnes, étudiants, enseignants ou membres d'associations locales.

Yves Tramblay a partagé son expertise sur les impacts du changement climatique dans l'Hérault, en explorant différents scénarios possibles avec des données scientifiques solides. Il a mis en lumière les probabilités de crues, sécheresses et pluies extrêmes, soulignant l'importance de prendre en compte les caractéristiques du terrain et de la surface.

L'urgence d'agir et d'adopter des pratiques durables a suscité de vives discussions : quelles actions concrètes pouvons-nous entreprendre collectivement pour faire face à ces défis environnementaux ?

Un grand merci à Yves Tramblay d'avoir partagé son travail et nourri des discussions très enrichissantes.

La conférence sera à voir et à revoir très prochainement sur la chaîne Youtube de l'école.

Voir le programme des conférences

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