Le 11 mai, Polytech Montpellier a accueilli la finale académique des Olympiades des Sciences de l’Ingénieur en partenariat avec l’Académie de Montpellier. Des lycéennes et lycéens ont présenté leurs réalisations techniques sur le thème de "L'ingénierie au service de la mobilité" à un jury composé de professionnels de l’enseignement et d’industriels.

18 équipes formées par une soixantaine de lycéens et lycéennes venus des lycées de Perpignan, Agde, Béziers et Alès ont défendu des projets de grande qualité, menés depuis plusieurs mois. Les enjeux sociétaux et humains des projets ont été pris en compte dans l’évaluation au même titre que le caractère innovant, la créativité, l’écoconception et l’analyse des performances des réalisations matérielles et logicielles.

Des idées tout aussi créatives et audacieuses les unes que les autres malgré le jeune âge des concurrents.

"Je ne reconnais pas mes élèves, tant ils s’investissent dans ce projet, témoigne Alexandre Hanot, enseignant en Sciences de l’ingénieur au lycée Jean-Baptiste Dumas à Alès. Ils découvrent l'Apprentissage par projet et ça leur fait du bien : le travail en groupe, la présentation orale… ils développent de nouvelles compétences qui leur seront très précieuses."

Les efforts ont payé car leur équipe, tenante du titre, remporte à nouveau la compétition !

Avec le projet TrobàPark, les lycéens de Jean-Baptiste Dumas à Alès ont imaginé un système détectant la disponibilité des places de stationnement pour la ville d'Alès. Équipées de caméras, les bornes fourniront des données en temps réel aux usagers, qui pourront réserver leur place de stationnement via une application dédiée.

À la seconde place se positionne le projet Char-e, porté par les élèves du lycée Notre-Dame de Bon Secours de Perpignan, un chariot motorisé pour les courses alimentaires. Une commande par pression sur le guidon du chariot permet à un moteur d'assister son utilisateur·ice à mobilité réduite.

Les deux groupes qualifiés participeront à la finale nationale qui se tiendra le 1^er juin 2023 sur le campus d’innovation GIANT Innovation Campus de Grenoble.

Félicitations à tous les groupes pour le travail fourni et merci au jury composé d’enseignants de Polytech, de professeurs du second degré, d’inspecteurs d’académie, ainsi que d’industriels !

Une expérience qui encouragera peut-être ces ingénieurs en herbe à rejoindre les filières scientifiques, et pourquoi pas Polytech Montpellier, pour la suite de leurs études.

Visite de l'Université de Sherbrooke à Polytech Montpellier et à l'Université de Montpellier, du 24 au 28 avril

Clap de fin pour cette belle semaine, riche en échanges et on ne peut plus constructive !

Nous avons eu le plaisir d'accueillir Agnès Fichard-Carroll, Vice-présidente de l'Université de Montpellier en charge de la formation et de la vie universitaire, lors de l'après-midi dédié aux échanges autour de l'apprentissage expérientiel. Mais aussi et malgré la distance, Christine Hudon, Vice-rectrice aux études et aux relations internationales à l'UdeS.

Un grand merci aux acteurs et actrices de cette rencontre et aux multiples intervenant·es qui se sont succédé·es tout au long de la semaine, pour faire naître des échanges autour de leurs projets et pratiques.

Le projet franco-québécois LIANT (Laboratoire international d’apprentissage des nanomatériaux technologiques) continue de faire son chemin !

Chers et chères collègues de Sherbrooke, à bientôt !

Qui n’a jamais jeté un pot de confiture entamé par la moisissure, ou consommé un morceau de fromage un peu moisi ? Mynion (pour Mycotoxines Migration), un projet ANR coordonné par l’Université de Brest, récolte les moisissures alimentaires des ménages pour les analyser et faire des recommandations aux consommateurs.

L'objectif de ce projet : réduire le gaspillage alimentaire tout en prenant en compte le risque sanitaire du consommateur.

Sabine Schorr-Galindo, Caroline Strub, Angélique Fontana, Véronique Martinez (département Génie biologique et agroalimentaire et UMR Qualisud), sont impliquées dans le projet, ainsi que 3 Projets de Fin d'Etudes (PFE) qui vont y être dédiés.

Première étape du projet, recueillir des échantillons de moisi pour connaître les habitudes comportementales des consommateurs ainsi que les moisissures les plus fréquemment rencontrées.

"Les moisissures concernent tout le monde, on les rencontre au quotidien, commente Sabine Schorr-Galindo, enseignante-chercheure en GBA et responsable scientifique du projet. En France c’est culturel, nos grand-mères nous disaient : il suffit de retirer le moisi sur un centimètre. Mais les consommateurs ne sont pas toujours informés des risques et des toxines potentiellement cancérigènes que peuvent contenir les moisissures".

Pour cette enquête, 500 échantillons sont attendus. Si vous voulez faire avancer la science, vous pouvez participer ! Pain, confiture, produits laitiers, fromages, fruits et légumes, charcuterie sèche... Prélevez votre moisissure et envoyez-la aux chercheurs.

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Dernier partenaire à avoir intégré le Club des partenaires de l’école tout récemment en mars 2023, La Cité des Arts de Montpellier permet aux Artistes de Haut Niveau de concilier les études artistiques et une formation d’ingénieur. Nous avons rencontré Patrick Pouget, son directeur, et Margot Guitton, brillante percussionniste et future ingénieure Polytech.

La Cité des Arts de Montpellier est le nouveau nom du Conservatoire à Rayonnement Régional de Montpellier Méditerranée Métropole. Cette volonté d’ouverture se retrouve dans son offre : on y pratique aussi bien la musique, que la danse ou le théâtre. En plus de l'enseignement, la Cité des Arts contribue aussi à l’éducation artistique et culturelle des jeunes élèves, en accueillant 5000 d’entre eux par an pour des spectacles, donnés dans son grand auditorium.

"Nous comptons aussi 84 élèves du Conservatoire atteints de handicap, précise Patrick Pouget. Il nous tient à cœur d’accueillir une diversité de publics et de favoriser l’inclusion."

Ce nouveau partenariat et le statut Artiste de Haut Niveau permettent des aménagements de la scolarité aussi bien du côté enseignement supérieur que du côté enseignement artistique, notamment lors des grandes périodes de répétitions ou d’examens. L’enseignement au Conservatoire (jusqu’à 9 ans d’études !) offre une grande flexibilité aux élèves pour pouvoir poursuivre leurs études d’ingénieur.

"Les Artistes de Haut Niveau sont souvent des élèves très appliqués dans tous les domaines, poursuit Patrick Pouget. C'est valable pour les musiciens, mais aussi les danseurs, pour qui les modules d’enseignement sont largement compatibles avec la poursuite d’études supérieures !”

Karen Godary-Dejean est la référente dédiée à Polytech Montpellier à l’accompagnement de ces publics spécifiques. "Il faut que ceux ou celles dont le rêve est un double projet art/études puissent bénéficier de ces aménagements et sachent que l’on valorise les parcours artistiques des étudiants dans le cadre de leurs études supérieures !"

Margot Guitton, Peip1 Bio, peut en témoigner. Elle pratique 3 cours de percussions différents à la Cité des Arts : batterie, claviers (xylophone, vibraphone, marimba), timballes/caisse claire… Depuis l’école primaire et ses 6 heures de conservatoire hebdomadaires, elle a appris à concilier sa passion et ses études. "Dès que j’ai un peu de temps libre, je rejoins le Conservatoire, qui est désormais proche de Polytech. En quelques stations de tram, je me rends d’un cours à l’autre."

Véritable femme-orchestre, Margot terminera son cursus au Conservatoire l’an prochain, mais continuera néanmoins à vibrer. "C’est la diversité des percussions qui me plait : la mélodie du vibraphone, l’énergie de la batterie… Cela ne me quittera jamais ! Et j’ai entendu dire que le Club du BDE Musitech était à la recherche d’un batteur…"

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